Un coup d’oeil en arrière.

1 01 2013

Eh ben voilà, je suis en retard pour mon bilan de 2012… Encore une année qui s’achève, la 2ème pour ce blog. Et encore plein de jeux ouverts, testés, critiqués, appréciés (ou pas)… On fait le point?

derrière soiIl est toujours amusant, au moment de faire le bilan d’une période, d’aller regarder ce qu’on avait prévu avant pour voir jusqu’à quel point on s’est planté. C’est pourquoi mon premier réflexe, avant d’écrire cet article, a été d’aller relire ma rétrospective de 2011. Ben j’aurais presque des dons de visionnaire, non? ^^

J’attendais une grosse bombe en 2012, j’ai eu droit au Signe des Anciens, à mon avis LA grande réussite ludique de l’année. Sorti fin 2011, Takenoko mérite à mon sens de (très) bien figurer dans le top des jeux découverts courant 2012. A contrario, on a aussi eu droit à de gros plantages comme Dungeon Fighter, ou le largement surcoté City of Horror.

Les bons jeux qui sortaient régulièrement en 2011 ont également revu nos tables cette année, avec toutefois des évolutions variées. Les parties du pourtant très bon Smallworld se sont progressivement raréfiées faute de nouveau matériel, alors que 7 Wonders, dont l’intérêt a été bien renouvelé par l’apport régulier en extensions, continue à se faire régulièrement une place au soleil. On a retrouvé aussi les gros jeux habituels que sont Horreur à Arkham (quoiqu’un peu plus rarement), et Descent qui a pour sa part un bon paquet d’extensions et/ou de campagnes, et qui facilite de plus son renouvellement par la création de scenarii.

Sinon, le monde du jeu évolue. Les « p’tits jeux » continuent leur essor, pour le meilleur ou pour le pire. Signe que ce loisir se développe et touche de nouvelles niches, des jeux à tendance politique et/ou satirique ont pointé le bout de leur nez (élections obligent), prolongeant et amplifiant le phénomène observé en 2011 avec Casse-toi pov’ con. Avec à mon avis un côté « effet de mode » qui amènera ces titres à être rapidement délaissés. Mais bon, en attendant ils seront vendus, hein…

A contrario, les grosses boîtes ont de moins en moins la côte. Même la 2nde édition de Descent (pourtant LE gros jeu par excellence) est passée par la case minceur, avec une boîte plus petite et des parties plus courtes: plus de place pour l’action et moins de place pour l’exploration pure. Bref, le jeu en général se sépare peu à peu du gros geek prêt à passer des heures (des jours?) sur une partie, pour attirer le joueur lambda qui a envie d’approfondir sa culture ludique sans ruiner sa vie sociale. Tant que cette transition ne s’établit pas au détriment de la qualité générale des titres, moi, ça me va.

A quoi s’attendre en 2013? Probablement à une amplification de ce phénomène. L’effet « crise » se traduira probablement (dans la proportion des jeux produits) par un essor des petits jeux pas trop chers, au détriment des grosses boîtes à 50€ ou plus. Le timing n’est pas mauvais, puisque les mini-jeux en général me semblent arriver à maturité: peut-être que les profils de joueurs sont à présent mieux connus, mais les titres en petit format ont gagné en intérêt à mesure qu’ils ont acquis leur propre identité (plus simples, plus funs) au lieu d’être des sortes de « grands jeux de poche ».

Bien sur, ça ne signifiera pas la mort des gros. Même s’ils se tassent un  peu pour rester attractifs, les titres plus « sérieux » et chronophages (Québec, par exemple) ont encore de beaux jours devant eux. Même des coups de poker intéressants (Ascension, une grosse boîte plutôt calibrée pour le duel) sont sortis et pourront à mon avis tirer leur épingle du jeu. Reste à voir le long de cette année si tout ça se réalise.

On prend les paris? 😉


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